Hôpital Adlucem OBOBOGO : Les problèmes bucco-dentaires au scanner

Qu’il s’agisse des soins ou des conseils d’hygiène de la  bouche et des  dents, le cabinet dentaire  de cet hôpital,  dispose du personnel et des équipements nécessaires pour la prise en charge. 

Intensité du trafic oblige.  En cette période  vacancière,  les artères de Yaoundé bruissent de monde. Mais Germaine K, assise sur la banquette  d’un taxi, estime avoir une raison nécessaire pour braver l’hostilité du climat et la longue attente. Elle n’est pas visiblement foudroyée par une maladie. La Trentenaire veut tout de même avoir le cœur net sur  l’état de santé de l’une de ses molaires supérieures,  qui selon elle, présente déjà quelques signes d’essoufflement.  C’est à de l’hôpital Ad Lucem d’Obobogo qu’elle pense trouver la solution à son problème.

A peine a-t-elle franchi le seuil de la porte, Germaine est accueillie  par le large sourire de Philomène Atsama, l’assistante dentaire. La patiente semble avoir ses habitudes dans ce compartiment de trois pièces réservé au cabinet dentaire.  Le cadre est spacieux. Il respire salubrité et sérénité. Dans cet environnement adouci par le climatiseur,  la conversation  chaleureuse et détendue entre les deux femmes trahit une certaine complicité C’est dont entre deux boutades que Philomène marque les données de sa patiente dans le volumineux  registre posé sur la table  après la politesse matinale.  Puis elle l’introduit  auprès de la chirurgienne dentiste par ailleurs chef service du cabinet dentaire. « Nous allons d’abord consulter », explique Merveille Simo matériel de travail au point.  L’une après l’autre les dents sont auscultées.

Equipement de pointe

Dans cette tâche,  le médecin est aidé par la chaise dentaire. Une pièce maitresse. L’imposant appareil est un véritable couteau suisse équipé d’un siège flexible,  d’un crachoir, d’une lampe mobile et bien d’autres accessoires. Comme un microscope bucco-dentaire, il  traque les pathologies dans leur retranchement. L’arsenal est complété par  une radiologie dentaire. Cet autre appareil sophistiqué  hisse le cabinet au-dessus de la mêlé depuis sa création en 2010. « Les structures comme la nôtre qui possèdent la radiologie dentaire au Cameroun se compte sur les doigts d’une main », se vante la patronne. Et par conséquent « nous traitons quasiment tout dans ce cabinet.   Que ce soit l’extraction, les conseils d’hygiène et le blanchissement des dents », rassure Merveille Simo. Plateau technique à la pointe, qualité de service assurée, le cabinet inspire confiance et assurance.  Les patients sont au rendez-vous. La fréquence moyenne est de cinquante  patients par semaine. Parce que « de lundi à vendredi, le travail est intense. Le week-end la pression retombe », précise l’assistante.

« … C’est le service du chef »

De tous les services opérationnels à l’hôpital Ad Lucem d’Obobogo, le cabinet dentaire est particulier. Le chef service est le médecin chef de  la formation hospitalière. « C’est le service du chef »,  susurre-t-on en coulisse. N’allez pas croire que son statut administratif tranche avec sa compétence. L’anatomie de la dent n’a plus de secret pour ses yeux toujours  cerclés de lunettes.  Merveille  traine une expérience de plus de 10 ans accumulée  au Cameroun et au Sénégal.  C’est en tant chef service de  l’agence de Bali à Douala qu’elle a rédigé les premières lignes de son roman professionnel avec la fondation Ad Lucem.  Une riche expérience qu’elle déploie au quotidien  pour la bonne  santé des patients.

la thérapie des problèmes dentaire

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