La formation hospitalière de référence a mobilisé une équipe spéciale pour accueillir les patients en détresse dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.
Regard fuyant, allongée sur le dos, le visage à moitié couvert par un linge, Bella. M a le bras endolori. Elle reçoit la visite du médecin de garde dans la salle d’observation qu’elle partage avec d’autres patients. A la question du médecin « comment te sens-tu ?», elle répond péniblement : « Ça va mieux ». Et le docteur de la rassurer : « Vous allez retrouver votre santé madame ».
Flash-back. La ville de Yaoundé est en fête ce 31 décembre 2024. Il est un peu plus de 21h à Tropicana. Le quartier est branché aux décibels qui s’exhalent. Bella.M contemple la bonne ambiance à bord de son véhicule. Soudain, elle percute violemment une mototaxi. La cinquantenaire est légèrement blessée. La dame prend alors la direction de l’hôpital Ad Lucem de Zalom pour avoir le cœur net sur son état de santé.
Prise en charge immédiate
Les urgences sont parées, lorsque l’accidentée et sa suite franchissent le portail. L’équipe se met en branle. La patiente est prise en charge et reçoit les premiers soins. « Comme elle se plaignait de la douleur au bras, nous l’avons d’abord stabilisé. Puis nous lui avons administré des antalgiques pour calmer sa douleur », explique Justin Ndzana. Le médecin de garde ajoute, « c’est un léger traumatisme que les examens de radiologie vont confirmer ». Globalement « la situation ce soir est calme. En plus de Bella. M nous avons reçu deux patients qui n’ont rien de grave », récapitule-t-il.
Une équipe polyvalente et pluridisciplinaire
Dans la nuit du 31 décembre 2023 au 1er janvier 2024, la structure a enfilé les gants du professionnalisme et du devoir. Elle a revêtu la blouse de l’humanisme pour répondre efficacement aux sollicitations. « Dans tous les services, il y a du personnel qui veille et attend des éventuels cas pendant toute cette nuit délicate » explique, avant-gardiste le Dr Justin Ndzana.
C’est une équipe choc de plus de dix personnes qui a été mobilisée. « Que ce soient les techniciens, le personnel d’appui ou les agents de sécurité, toute l’équipe répond présente ». La polyvalence est la qualité la mieux partagée au sein de l’hôpital. « Si par exemple la maternité est saturée et qu’il y a des bras en pédiatrie, ils viennent mettre la main à la patte », clarifie le médecin de garde. L’hôpital de référence de Zalom confirme ainsi sa bonne réputation.