Hôpital Ad Lucem de Bonamoussadi : Comme des témoins oculaires

Les patients qui sont suivis au service d’ophtalmologie ouvert il a trois ans, sont satisfaits des soins et y retournent sans hésitation.

Il n’y a plus une seule place assise. La salle d’attente de l’Hôpital Ad Lucem de Bonamoussadi à Douala, ce 25 juillet 2023, est pleine comme un œuf. Les patientes et patients attendent de passer en consultation, rassurés, pour la plupart, de la qualité de service qui y est offerte. « Je vis à Logpom, il y a des hôpitaux et cliniques dans les environs qui ont des services d’ophtalmologie, mais je préfère venir à Ad Lucem Bonamoussadi pour me faire consulter », témoigne la prénommée Laurence, une quinquagénaire.

Une régularité due, en plus, à en croire d’autres témoignages, aux conseils qui y sont prodigués. « A Ad Lucem Banamoussadi, le personnel prend son temps à écouter le patient et à lui parler de sa maladie », ajoute Pierre Moukoko, autre patient rencontré. C’est que, un peu plus de 3 ans après son ouverture, en décembre 2019, le service d’ophtalmologie de l’Hôpital Ad Lucem de Banamoussadi, arrondissement de Douala 5e, s’est bâti une réputation dans un environnement concurrentiel, notamment de par son service d’ophtalmologie. « Initialement, notre hôpital a débuté par des services à la population de Douala concernant les réfractions. Par la suite, nous avons étendu l’offre à la prise en charge des pathologies oculaires telles que le glaucome, les conjonctivites, la prescription des lunettes et autres », informe Dr Herman Nyamsi, ophtalmologue et chef de service d’ophtalmologie à l’Hôpital Ad Lucem de Banamoussadi. Tout indique que la performance du matériel en a rajouté au bon taux de fréquentation. « Récemment, nous avons été dotés d’un microscope opératoire et depuis un an, nous effectuons des chirurgies oculaires. La politique de la Fondation Ad Lucem est d’apporter des soins de qualité aux populations les plus démunies. C’est pour cela que les coûts que nous pratiquons ici sont très préférentiels par rapport à certains établissements privés de la place », ajoute Dr Nyamsi. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ce service reçoit au quotidien entre 15 et 20 patients.  Les amétropies les plus diagnostiquées sont la myopie, l’hypermétropie, la presbytie etc. Ou encore des infections de la surface oculaire à savoir la conjonctivite, le glaucome et la cataracte. Il y a aussi parfois même des pathologies congénitales. « Nous sommes très fiers de pouvoir dire qu’à près de 70-80%, nous suivons nos patients du début de la consultation à la prise en charge. Parce que la Fondation a essayé de mettre en œuvre un circuit très court de prise en charge », conclut Dr Nyamsi. A l’Hôpital Ad Lucem de Bonamoussadi, on diagnostique la pathologie, les médicaments sont disponibles sur place, l’appareillage optique nécessaire y est, la chirurgie est réalisable sur place etc. Les investissements sont même en cours pour doter cet hôpital d’un bloc opératoire ophtalmologique. Tout à côté, comme dans une chaîne, le service optique prend la relève. « Nous essayons d’expliquer les différentes amétropies dont souffrent les patients. A partir de cet instant, on procède par l’acte de réalisation de l’équipement optique. Et les patients rentrent toujours étant satisfaits », se félicite Edmond Evolo, opticien réfractionniste dans ledit hôpital. Ailleurs, cet espace s’assimile à une lunetterie où le patient peut se procurer de lentilles, après avoir reçu des conseils. « Ce service est d’un apport très important dans le fonctionnement de notre hôpital. Au regard de la recrudescence des maladies liées à l’ophtalmologie depuis un certain moment, nous nous rendons compte que le service d’ophtalmologie de l’Hôpital Ad Lucem de Bonamoussadi est fréquenté. Cela peut s’expliquer par la qualité du personnel qui y travaille et des matériels modernes utilisés. Nos matériels sont de pointe », explique Dr Joachim Barukundi, médecin chef de l’Hôpital Ad Lucem de Bonamoussadi.

Parmi une vingtaine de services qui y sont offerts, l’offre d’ophtalmologie n’est pas à la traîne. Les fréquentations de ce service contribuent d’ailleurs à accroître le taux de fréquentation de cet établissement hospitalier qui, aujourd’hui, oscille mensuellement entre 3000 et 3500 patients, suivis par 145 personnels permanents et 31 stagiaires en pré-emploi.

Une patiente en consultation au service d’ophtalmologie

Diagnostic méticuleux

L’opticien réfractionniste Edmond Evolo devant son présentoir de lentilles
On ne choisit pas au hasard

Le médecin chef de l’Hôpital Ad Lucem de Bonamoussadi

Dr Joachim Barukundi veille au grain

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2 commentaire

  1. Bonsoir monsieur le directeur général de la fondation médical AD LUCEM de Bonanoussadi . Je suis une camerounais âgé de 32ans , mariee titulaire d’un BTS en soins infirmiers . je suis en licence professionnelle. Je suis à la recherche d’un emploi où d’un stage de perfectionnement au sein de votre entreprise.
    A l’attente d’une suite favorable veuillez agréer Monsieur mes sincères salutations.

    Merci .

  2. Bonsoir monsieur le directeur général de la fondation médical AD LUCEM de Bonanoussadi . Je suis une camerounais âgé de 32 ans , titulaire d’un BTS en soins infirmiers . je suis en licence professionnelle. Je suis à la recherche d’un emploi où d’un stage de perfectionnement au sein de votre entreprise.
    A l’attente d’une suite favorable veuillez agréer Monsieur mes sincères salutations.

    Merci .

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