OBOBOGO: Aux bons soins

Avec un taux d’hospitalisation en progression, cet hôpital offre aux malades un cadre confortable pour les soins de santé.

Couchée sur le dos, d’un air détendu, Julienne ne masque pas son soulagement : son fils malade s’alimente de nouveau. Il recommence à lui parler.  L’adolescent revient de loin suite à un accident de la circulation au lieu-dit poste centrale, le 28 octobre 2024. Ce jour-là, un camion fou a semé l’effroi à la Trésorerie générale, à Yaoundé. Sauvée in extremis de la mort, la victime est arrivée à l’hôpital ad lucem d’Obobogo dans un état critique. Son pronostic vital engagé. Au bout d’une dizaine de jours de soins intensifs, « ça va déjà mieux », soupire la génitrice, le sourire aux coins des lèvres.

De fait, son soulagement est double. Au bonheur de voir son enfant se rétablir, s’ajoute un zeste de bien-être de séjourner dans un environnement sain. Le lit confortable, l’air rafraichi par la propreté flottante, la salle d’eau bien entretenue et le poste téléviseur font le plus grand bien au moral. La mère et son enfant sont bien logés. « Nous sommes à l’aise ici. Je n’ai rien à redire », se réjouit la garde-malade.

L’humain au cœur des soins

Cette chambre est à l’image des autres disponibles. Elles sont reparties en deux catégories. Classique ou Vip. 18 lits sur 26 sont en moyenne occupés.  Pas besoin de rouler sur l’or pour effectuer un séjour médical ici.  « Les chambres coûtent entre deux et dix mille la nuitée », explique Rigobert Bineli, le surveillant général. « Dans un futur proche, nous voulons agrandir le nombre de chambres Vip parce que la demande va grandissante », se projette-t-il.

Un système bien huilé

La gestion des hospitalisations se fait dans une organisation bien rodée.  Des professionnels se succèdent pour assurer la continuité du service de jour comme de nuit. Un tableau de service soigneusement établi programme les rotations de façon hebdomadaire. « Par jour nous avons trois équipes. La première travaille de 7h30 à 13h30, la deuxième prend le relais de 13h30 à 19h30 et la troisième boucle entre 19h30 et 7h30 », expose Rigobert Bineli. Avant de conclure, « le système est conçu de telle sorte que, le personnel soignant soit toujours près des patients ». Ad lucem Obobogo s’affirme donc comme une référence dans le troisième  arrondissement de Yaoundé.

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