HOPITAL ADLUCEM DE MBOUDA : La mère et l’enfant aux petits soins

Avec sa maternité moderne et des couveuses à la pointe de la technologie, cette formation hospitalière est une destination privilégiée pour les patientes. 

A Mbouda, la maternité qui a été la deuxième maternité du Cameroun à une époque après la maternité principale (Hôpital Central de Yaoundé), est le principal pôle d’attraction de cet hôpital situé au cœur de la ville, au pied de la colline. « Les cas viennent de tout le département et au-delà. Puisque Ad Lucem est l’unique structure bien nantie en matériel » révèle Dr Ulrich Nkenhoung Tafeukeng, médecin chef. Et la ruée se justifie. Tant le cadre est accueillant. Le personnel soignant professionnel. Les équipements de pointe complètent ce dispositif de traitement des malades. Les bébés prématurés sont couvés par les sages-femmes. « Nos équipes se succèdent de façon rotative. Les prématurés sont délicats et il faut leur donner beaucoup d’attention », indique la major de maternité. Les mamans elles aussi, reçoivent du réconfort.  « Nous leur expliquons que ces enfants sont comme les autres », ajoute la soignante. C’est donc une relation de cœur qui unit l’hôpital et les mères. « Ici on ne se sent jamais seule », commente une génitrice.

Diversification de l’offre de services

La demande était devenue forte. La ville de Mbouda et ses environs souffraient d’une véritable carence en service mortuaire. Obligé de rallier Dschang ou d’aller à Bafoussam pour conserver la dépouille d’un proche.  « Nous avons posé le problème à la hiérarchie qui n’a pas hésité à construire une morgue », confie Yannick Mbah, le major. « Elle est sollicitée aujourd’hui, bien au-delà de notre capacité d’accueil initiale qui est d’une vingtaine de places ». Et le surveillant général de compléter, « cet espace qui vous parait grand, s’avère très étroit pour contenir la vague humaine qui se bouscule ici pour les mises en bière ».

D’autres perspectives s’annoncent pour la satisfaction des besoins sanitaires des populations. « Notre ambition est de renforcer le plateau technique au niveau du bloc opératoire », se projette le médecin chef. Et d’ajouter, « Mbouda est comme une zone de transition entre la région de l’Ouest et le Nord-Ouest voisin.  Les routes sont en train d’être bitumées. Le trafic s’annonce intense. Il faut donc être apte à prendre en charge les éventuelles victimes d’accidents de la voie publique », anticipe-t-il.

Et ce ne sera pas terminé : le conseil de gestion de l’hôpital envisage de construire un centre d’accueil pour personnes âgées. Vivement.

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