Cette formation sanitaire caresse le rêve de densifier son nombre de lits, d’améliorer les conditions de séjour des patients et de s’équiper d’un autre bloc opératoire.
Le ciel de Douala est gris en cette matinée du mois d’avril. Dans ce bout de la ville où bat le cœur des affaires, une antenne Ad Lucem trône fièrement. Vue de l’extérieur, c’est un cadre idéal pour le suivi des patients. À y regarder de près, la formation sanitaire enjambe à grands pas le chemin de sa transformation. « Nous sommes en plein travaux », confie le surveillant général.
La cour arrière du bâtiment principal est un vaste chantier qui dessine, jour après jour, les contours de la métamorphose. Des salles d’hospitalisation sont en cours de finition. Une odeur de peinture flotte dans l’air. Ici, un électricien poursuit ses installations. Là, c’est un maçon qui assure le revêtement du sol extérieur par du béton. « Ce sera quelque chose de fabuleux. D’ici deux semaines, ce compartiment va accueillir ses premiers occupants », garantit déjà le Dr Jean Marc Thuenwo, le médecin-chef. Il s’agit « des salles communes confortables qui pourront accueillir plusieurs patients à la fois », poursuit le patron des lieux.
Le confort des malades à prix d’or
De l’autre côté de la route, le centre mère et enfants mouille sa blouse pour la santé de ces deux couches sensibles, dans une ambiance habituelle. Le bâtiment affiche une bonne mine. Il fait bon vivre dans les couloirs. Les murs badigeonnés de blanc conservent une atmosphère de pureté. « On ne badine pas avec la propreté ici », explique le surveillant général. Et cela a bien un prix. « Ces derniers temps, nous avons dépensé pas moins de trente millions de francs CFA pour le confort des malades », révèle le médecin-chef.
Un deuxième bloc opératoire
La mise en service d’un second espace moderne où seront pratiquées les interventions chirurgicales n’est plus qu’une question de mois. Les travaux de maçonnerie sont achevés. Le matériel médical commandé sera bientôt livré. Et le personnel qui va assurer le service est déjà recruté. « Tout est bien parti pour que ce deuxième bloc opératoire soit opérationnel dans les meilleurs délais », clarifie le Dr Burukundi, le coordonnateur régional du Littoral. Avec le renforcement du plateau technique, l’hôpital de Bonabéri sera ainsi capable de répondre efficacement à la forte demande des patients, qui se fait plus intense au fil du temps à Bonabéri et ses centaines de milliers d’habitants.
L’ouverture d’un cabinet dentaire
De toutes ces innovations, la surprise sera l’ouverture d’un cabinet dentaire dès la fin du mois avec des équipements neufs. Nous voulons accueillir de manière holistique les patients ici.
